Les fesses
Certaines sont petites
Et point de cellulite
D’autres sont moyennes
Dès que l’on ôte la gaine
Et puis, il y a les grosses
Bien assises, grandioses
Et se dandinent les immenses
Dans toute leur opulence
Puis on en voit des dures
Qui ont très belle allure
Mais que dire des molles
Dont personne ne raffole
Certaines sont capitonneuses
Et parfois boutonneuses
Plus bas, il y a les tombantes
Qui sont plutôt oscillantes
Oui, on aura tout vu
Il y en a même des poilues
Quelquefois, elles sont bombées
Lorsqu’elles ont patiné
Puis, d’autres sont plates
Pour les deviner, faut qu’on les tâte
Par-dessus tout, on aime les douces
Surtout lorsqu’elles se trémoussent
Mais on préfère les rondes
Celles qui refont le monde
Ensemble, elles sont soudées
Pour ne pas se bouder
Elles servent à s’asseoir
Et à nous émouvoir
Bien présentes dans la lambada
En y allant par-ci par-lÃ
On peut les piquer
Bonne place pour vacciner
En maillot, on n’sait plus trop
Jusqu’où monter plus haut
On les aime à la Lopez
Ou encore à la Browning
Heureusement qu’elles se connaissent
Sinon, quel mauvais casting