Toi l’espagnol
T‘avais fait tant et tant de guerres
Soi-disant par nécessité
Toi l’anarchiste libertaire
Qui rêvais de fraternité
T’espérais un monde moins pire
A L’échelle de l’humanité
Où chacun pourrait se construire,
Se forger une identité
En trente neuf sous la mitraille
De l’exil tu pris le chemin
Tu avais perdu la bataille
D’espoirs de meilleurs lendemains
Tes idées révolutionnaires
Depuis que tu nous as quittés
Je peux te le dire sur terre
Ici n’ont plus droit de cité
Ta route ne fut pas facile
Mais tu souriais gentiment
A quelques butors malhabiles
Qui doutaient de tes sentiments
Toi l’espagnol qui fut mon père
Toi l’étranger que je préfère
Mon cœur porte en lui la réplique
Du drapeau de ta république
Toi l’espagnol qui fut mon père
Toi l’étranger que je préfère
Même si tu ne le sais pas
J’ai écrit ces lignes pour toi
Altofe
NB : Pour les hispanisants, en 2010, centenaire de sa naissance, n’hésitez pas à lire l’un des plus grands poète espagnol
du vingtième siècle, Miguel HERNANDEZ,
condamné à mort par le régime franquiste en 1940.
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