LE SERMENT
Du fin fonds de l’oued
Une voix m’interpelle
Comme un intermède
Elle crie et m’appelle
Nous sommes déçus
De vos ribambelles
De vos rabais et rebus
Dans cet instant solennel
Nous avons vu votre abus
Et de vos sarcasmes nous sommes repus
Soyez responsables devant l’Eternel
Et donnez Ă ce peuple son dĂ»
Pour vous, la vie est belle
A vos largesses, votre peuple est suspendu
Vous vous appelez un tel ou un tel
Vous gaspillez l’argent du pendu
Et pour vous rien n’existe comme elle
Vous prétendez, au peuple, ce fruit est défendu
Et de la vie vous attendez l’étincelle
Qui fera de vous un homme cru
Mais ce peuple n’est point dupe
Il sait faire la différence d’ailes
Protectrices ou celles des suspendus
Au-dessus des prairies Ă©ternelles
Que vous essayez, par votre travail ardu
De rendre inaccessibles aux rebelles
Que nous sommes, de simples individus
Avides de liberté et de modèles
Afin de pérenniser la paix attendue
Et d’en faire sa devise essentielle
Vos bienfaits vous les avez reçus
Sans aucune stratégie naturelle
Et sans artifices ou idées préconçues
Pourquoi nous privez-vous de la vie belle
MohamedBoudia