Vide poche
Deux, trois mots qui trainaient dans ma fouille
Alors pourquoi pas les mettre sur la feuille
D’ailleurs elle est pleine de courants d’air
ces mots auraient fini par s’envoler
Autant les recycler d’occasion
De les partager, les donner
J’ai dû un jour les aimer
Mais ne sont plus usités
Aimer, croire, et d’autres
Fassent profit aux croyants
La vie m’a athée
dans son simiesque défilé
La fouille est vidée
L’esprit et le corps libérés
Je vais pouvoir y glisser mes mains
et continuez à errer au gré des vents
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie