La FIN DU MONDE
Le monde n'est plus comme tu l'avais prédis
Esclave d'apollon, belle oracle, oh sibylle
Tes runes perfides et tes voyances labiles
Changèrent le parfum des roses en dysodie
Tes emphases fourbes, et ton vocable maudit
Ta démence fertile, tes histoires et idylles
Auraient-ils leur fin douze ans après deux mille?
Le mois de décembre d'après toi et des "on-dit"
La fin du monde sur ta bouche en monodie
Le corollaire, c'est bien la peur belle et gracile
La peur d'une fin très proche brusque et facile
Tout le monde en parle, du dit et le non-dit
Des cataclysmes, séismes ou bien tsunamis
A vous le choix pauvre monde et calotins
Les raisonnables et infidèles au scrutin
Du vieux destin le grand champion d'origami
Choisissez, pauvres sociétaires de l'anosmie
Choisissez, d'être les hommes ou le butin
De vos tromperies, votre lâcheté et vos potins
Humains sans scribe frappés d'une grippe et astomie
La fin du monde n'est pas une fin mais endémie
Pour le pécheur existe-il le dit fretin?
La fin du monde…! J'aurai aimé te dire… tintin!
Mais hélas la fin n'est fable ni pour amis ni pour ennemis
le bédouin
re-dédié aux archéologues qui laissent l'utile et se versent dans le futile
et au gentilles qui croient que la grippes porcines est une épidémie confirmée.