Entre ciel et béton
Mes pas sur la dalle résonnent d’hier.
C’était un pré ou l’on jouait enfant.
Terrain de jeux dangereux voir mortels
des flics et des jeunes des cités.
Depuis longtemps déjà non plus vêlées,
juste des morts aux vaches
s’échappent dans ce qui fut prairie.
Toutes ne broutent pas les mêmes herbes,
ici, n’inscriras pas tes initiales dans le tronc des arbres.
peut être quelques cicatrices d’un duel de mal être.
S’élancent vers le ciel un agglomérat de béton, fer et verre,
nos prisons de vie qui se dressent vers le ciel
comme des doigts odieux.
« Là haut voit comme si bas,
plus personne ne croit aux dieux,
la seule religion restera celle de la survie.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie