Montagne ardéchoise, ma tendresse
Mon second pays mon second parfum
Te respirer met mon cœur en liesse
Quand je te retrouve l’été enfin
Je n’ai pas vu tes arbres dénudés
Dans cet hiver qui vient de s’effacer
J’étais dans ma si jolie Bretagne
Où pourtant ton image me gagne
Perchée sur ta montagne, tout là haut
Je n’ai qu’une hâte c’est de monter
Arpenter tes chemins tellement beaux
Tes ruelles aux mille et un secrets
Sur la place je passe des heures
A la terrasse d’un petit café
Tout ce qui s’y passe berce mon cœur
J’écoute au loin la rivière couler
Et les boules roulent sur la terre
Font des bruits sourds comme les mystères
Les boulistes, heureux, jouent tous les jours
Tant de parties d’amitié et d’amour !
Virgule
Bon voyage à Jean Ferrat, en sa dernière demeure
----------------