Comme une chambre vide
L'âme devient avide
De s'accroupir comme une mésange
Sur la cime des anges
Pour renifler l'exhalaison
De la pure raison
Comme une chandelle qui oscille
Le cœur pétille
Pour secouer la rouille
De l'atonie aigre
Dans l'errance qui brouille
La blancheur des vœux maigres
Tantôt insipide
Tantôt livide
Comme sur un chemin morne
L'être s'opiniâtre sans bornes
Les issues sont ternes
Sans aucun terme
La relève devient un devoir âcre
Avant que la lumière ne s'épuise
Avant que le noir ne revienne à jamais
Quand le regret prendra le relais
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