Elan vital
  
 
Premier cri, douleur fatale de naître au monde,
L'enfant hurle, serre les poings, ressent l'angoisse du vide,
Cherche la chaleur, le va et vient de l'onde,
Recherche du nid maternel sa douceur placide !
 
 
Il a soif, soif de vie, de survie, c'est inouï !
Son seul but, absorber tout entier ce téton,
Gonflé, qui s'abandonne à cet instinct de vie,
Souriant aux anges, l'enfant est en pamoison.
 
 
Il s'enivre, alors, de sa quête d'Idéal !
Aveuglé, tourmenté, visions imaginaires,
Grandir et mûrir dans un dédale infernale,
Pour atteindre enfin les mythes de ses chimères.
 
 
Tous les rêves insensés, l'enfant les fera,
Il saisira la quintessence de l'existence.
Sur son nuage de folie, il gravira,
Tous les monts d'utopie qui mènent à l'espérance !
 
 
Parsemé d 'embûches, le chemin est sans issue !
Parfois, succomber à la tentation morbide,
Destinée facile, sans volonté d'absolu !
Mais espérer retrouver sa fraîcheur candide.
 
 
Pleurer sur son histoire, sur ses actes manqués,
Sur ses illusions perdues, ses espoirs déçus,
Sourire de tous ses malheurs, pouvoir débarquer,
Accoster sur l'île du Bonheur, enfin perçue.
 
 
Puis se faire tout petit et dans l'humilité
Du soir, rechercher cette flamme qui nous anime,
Nous mène dans un désir de spiritualité,
De sérénité, d'amour, présence magnanime !
 
 
Carolina, Août 2008.


Merci de votre lecture et bonne soirée, à bientôt
 

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Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !

Une naissance dans la douleur et une quête incessante jusqu'à l'autre
versant de la Vie...



Capucine

La vie peut paraître absurde... On naît, on meure... On arrive, on repart...
Que serait une vie s'il n'y avait pas la lumière d'un vers ?

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"Je est un autre."
Arthur Rimbaud

Un Elan vital : cette pulsion de Vie qui nous anime tous, du premier cri à "l'autre rive".

pour ce beau poème, Carolina.

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Un tres bel exposé poétique des impressions de l´âme enfantine , une âme grande de par sa force de pureté .

"Tous les rêves insensés, l'enfant les fera,
Il saisira la quintessence de l'existence.
Sur son nuage de folie, il gravira,
Tous les monts d'utopie qui mènent à l'espérance !"


C'est bien le coeur du poème ici...lequel bat fort du début à sa fin.

(à mon humble avis.)


La rime croisée aidant au rythme du même palpitant!

Et chaque jour l'on renaît, un peu plus grand qu'hier...

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!