Merci d'avoir posté ce poème très utile, et qui se justifie.
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Permet moi simplement d'apporter quelques précisions, en tant que personne ayant un soupçon de compétence dans ce domaine, et restant indépendant de toutes les autorités de décision et des industries pharmaceutiques.
Le virus H1N1 a sévi dans le passé juste après la grande guerre et a été à l'origine de la grippe espagnole, qui a fait autant de morts que la grande guerre, il ne faut pas l'oublier.....
Le variant qui a sévi lors de cette dernière épidémie était moins virulent, mais néanmoins très différent des virus classiques, dans ma mesure où les jeunes étaient atteints de formes graves.
Sur la seule base du sérotype, H1N1, la plus grande prudence était de mise au départ, car une seule mutation du virus était suffisante pour restaurer la forme qui a sévi à la fin de la guerre de 14-18. On peut comprendre ainsi l'inquiétude des autorités responsables des surveillances épidémiologiques. On pouvait, en effet, craindre un scénario catastrophe en cas de mutation malheureuse du virus.
Autre chose a été la gestion du problème par les autorités françaises et par d'autres. Là , manifestement, même au niveau de l'OMS, les lobbys pharmaceutiques ont exercé certainement des pressions et ont influencé la décision. Influencé dans deux sens distincts, mais aussi graves:
1) la vaccination de masse n'était pas indispensable, et des épidémiologistes réputés ont bien souligné que la vaccination d'une fraction de la population, convenablement choisie en fonction de sa sensibilité et de son pouvoir de transmission, suffit généralement à freiner considérablement les épidémies et amène à leur extinction. On retrouve ici la même erreur qui a été commise pour le vaccin de l'hépatite, administré massivement, et qui a conduit à l'apparition de centaines de cas de maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques. Mon fils a été victime de cette vaccination.
2) le problème le plus grave, éthiquement, et celui de la composition des vaccins. les labos pharmaceutiques ont fait pression pour faire adopter des vaccins contenant des adjuvants qui n'avaient jamais été utilisés à cette échelle. Les adjuvants sont des composants qui renforcent la réponse immunitaire, donc l'efficacité de la vaccination. L'adjuvant classique de nombreux vaccins est l'alumine. Là , on a utilisé d'autres adjuvants. Leur caractère renforçant avait une avantage décisif pour les industries pharmaceutiques: l'agent réellement vaccinant est appelé antigène, et c'est le constituant le plus cher du vaccin. en ajoutant des adjuvants très puissants et de coût peu élevé, cela permettait de diminuer la quantité d'antigène du vaccin, donc de diminuer son prix de revient et d'augmenter les bénéfices, car le prix du vaccin n'a pas diminué pour autant.
Il faut bien réaliser que cette vaccination de masse a constitué, pour les industries pharmaceutiques, un essai clinique gratuit de nouveaux adjuvants de vaccination sur des millions de patients, qui leur aurait coûté extrêmenent cher lors d'un développement normal, où les essais cliniques sont à la charge de l'industriel. C'est certainement là ou l'aspect éthique du problème est le plus scandaleux.
Quand à la gestion pour les gouvernements, je ne parlerai que du nôtre, les relations connues et démontrées entre le ministre de la santé d'alors et les industriels pharmaceutiques, le récent scandale du Médiator, démontrent amplement les liens qui existent entre l'industrie pharmaceutique et les responsables politiques. Il y a là un très gros ménage à faire.....
Merci beaucoup d'avoir abordé ce problème..
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)