Marées amoureuses
Lèvres contre lèvres mon amour se nourrit
de ce si doux baiser son meilleur fruit
Grandit en moi la fièvre qui me rend si hardi
mon corps se détache et mon esprit s’enfuit
Hanches contre hanches mon amour se noie
dans les vas et viens d’une marée sans fin
et accompli en toi son chemin de joie
quand soudain jailli ton sourire ébahi
Alors cette ile désertée, laisse la place
a des moments sereins ou le silence
trône dans la pénombre de nos corps
Enlacés, endormis de s’être tant aimés
Je sens que gronde encore en toi
Des marées à venir, tes flots assagis
M’entraineront encore bientôt
Sur des rivages inconnus de l’amour
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie