Comme un sourire d’enfance
Le rocher de l’existence
Inspirait la pure transparence
Comme le bébé à sa naissance
Son corps était lisse à outrance
Mais entre les ressacs de l'indolence
Et des vagues de l'inconscience
Il a peu à peu perdu sa prime nuance
Comme la jeunesse en croissance
Le rocher de l’existence
Etait marqué par la consistance
Son corps incarnait la résistance
Mais fissure après fissure il a perdu sa constance
Ratatiné comme la vieillesse en décadence
Je prends ma plume avec obéissance
Je verse mes larmes sans réticences
Je mêle la suie de mes défaillances
Qui entachent sa pureté en abondance
J’en ferai l’encre de l’espérance
J’écrirais les confessions de mon errance
Sur le corps altéré du rocher de l’existence
En quête d'une pure renaissance...
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