Ce soir je te claque au nez la porte
Et au diable que la solitude m’emporte
Tu as encore usé de ton principal défaut
Tu sonnes, surprise, je te découvre de haut…
Ta lettre est prête, je la lirai demain
Je te tends pour la dernière fois la main
Tu m’envoies un refus et une explication
Sur le coup j’esquive une larme d’hésitation
La pression me monte à la gorge nouée
J’avale ma salive et te salue bouche bée
C’est mieux ainsi je reprends ma liberté chère
Je n’aurai plus à ces baisers au goût d’enchère…
La liste si longue de toutes tes conquêtes
Tu collectionnes les femmes sans aucune fête
La solitude épongera désormais tes larmes seule
Dans tes draps humides qui te serviront de linceul…
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Cory