Déshabillez-moi encore de vos pensées intimes
Dans ces mots qui frissonnent faisant trembler le papier
De ces lettres arabesques en forme de reins cambrés
Et de ce parfum subtil qui transpire dans vos encres
Au fil de la lecture, je me sens transporté
Comme par la main d’une sirène enchanteresse
Qui me déposes au fond de sa couche chaleureuse
Tout contre mon épaule sa tête à déposée ses tresses
Les strophes se succèdent aux prémices amoureuses
Les mots rougissent sous ses lèvres en baisers
Les fièvres en pandémie se répandent sur la page
Inondant de perles d’amour chaque mot tracé
Dans le va et vient des retours à la ligne
L’amour épuise les deux corps enlacés
S’endormiront bientôt bercé par les rimes
Et quand le mot fin brillera ce sera déjà le matin
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie