Au clair de la Lune
Souviens-toi, Mon ami Pierrot…
Au clair de la lune, le soir,
Au fond de mon lit, en héros,
Je me transformais dans le noir.
Domptant les ombres de la nuit,
Et leurs sortilèges maléfiques,
Je fuyais tous mes ennemis,
Dans une course frénétique.
J’étais le Chevalier d’Eon,
Au masque de fer si terrifiant,
Et je combattais mes démons,
Tel l’hidalgo et ses géants !
Adieu mes angoisses et mes peurs,
Accrochées au moulin à vent,
De mon inconscient, en vainqueur,
Je bannissais tous mes tourments.
Enfin, dans les bras de Morphée,
J’oubliais tous ces personnages,
Bercé par ma quête insensée,
J’imaginais d’autres visages…
Carolina, Février 2010.
Bisous et à bientôt
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Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !