A la vie à la mort...
Mes amis de la poésie, avant de commencer votre lecture honorifique de mon texte je vous en conjure de préparer vos âme à recevoir de mon poème la vérité qui m'a pousser à larguer la musique, et commencer l'écriture, même recommencer une autre vie, cette vérité qui pourrait atteindre vos âmes sensibles de poètes sincères et indulgents envers les maux des autres.
Cette histoire que je vais vous la raconter est vraie, c'est mon histoire.
A LA VIE A LA MORT
Chaque soir dans ma chambre devant moi le miroir
Je contemple un bédouin, dans ses yeux des déboires
Son visage rajeunit, par le fait des mémoires
Il me parle il me dit par sa voix oratoire…
…Parle-tu de l'amour comme les joies de naguère?
Les moissons terminées nous foulerons les jachères
Les jachères délaissées vont fournir des orties
Comme les gens dit grossiers peuvent donner des sotties
Je lui tends mes deux mains pour saisir ce visage
De mes jours étalés sur un passé mirage
Mais hélas! Je retrouve ma figure d'aujourd'hui
Un faciès de tristesse, qui regorge d'ennui
Mon sourire maussade et mes yeux sont atones.
Dans la nuit de mes tristesses mon vieux cœur tâtonne.
Te cherchant grand amour entre amas et décombres
Dans la grotte de Platon, parmi ses barbons ombres
Dessinant des effigies croquant mille figures
Sans âmes sans couleur œuvre peinte en jaspure
Essayant de retrouver ton visage bien aimé
Et les beaux souvenirs dans la terre inhumés
Ma pucelle adorée, la belle fille aux yeux noirs
Pour laquelle j'ai juré, mes genoux sur la terre
Grand amour, un foyer, des enfants et leur père
Mais hélas les coutumes ; traditions millénaires
M'ont volé mon futur, mon épouse ma très chère
Car j'étais un bédouin, elle était sédentaire
Ses parents, ces bourreaux l'ont donné au gourou
Ce violeur de l'amour qui l'a mis sous verrous
Elle pleurait tous les jours elle voulait me revoir
Je n'étais qu'un bédouin loin de faire un rossard
Elle n'a pu résister sous l'écrou du gaillard
Peu après la naissance de son fils peu veinard
Elle quitta son essence, tout le monde sans égard
Pour aller se loger sous une terre vasard
Dans une tombe, sa demeure sous serment décisoire
Abandonné la vie pour son homme bambochard
Qui a su profiter de sa mort et s'empare
De la première venue devant ses yeux pétards
Et depuis je ne suis que l'ombre de moi-même
Après quelques veillées sur la stèle de mon âme
J'ai quitté le pays où réside tout mon drame
Pour aller rechercher un remède à ma flamme
Mais l'amour persistait dans mon cœur anathème
Me portait sur sa tombe chaque mois de carême
Pour verser de chaudes larmes, des verset et poèmes
Oh mon dieu le clément, grand Allah le suprême
Accueille la dans tes cieux, elle voulait faire ma femme
Et donne moi la vertu de garder dans mon cœur
Cet amour si brûlant, mon bonheur mon malheur
A la fin de mes jours, ce départ salvateur
Me donnera la jouissance de revoir ma lueur
Mon Amour elle s'appelle "la plus belle fille du Nord"
Sur sa stèle je gravai "à la vie à la mort"
Le Bédouin
Que dieu l'accueille dans son grand paradis, l'amour de ma vie, et que je puise la rejoindre là où elle réside dans cet immense firmament. Amen