Larmes
En fines larmes perlent
aux bords de mes yeux
puis coulent le long des joues
en y mouillant ma peau.
Elles soulagent mon cœur
de son fardeau de peine.
Parfois elles sont de rire,
plus subtiles et sucrées
que celles de la tristesse.
Si elles sont de crocodile
pleure un enfant qu’on fesse.
Du revers de la main
balayons cette averse,
ou du coin d’un mouchoir
asséchons ces gouttelettes.
Quand la crise est passée,
fermons les robinets,
ouvrons alors nos yeux bien secs
jusqu'Ã la prochaine pluie.
Phildor avril 2009
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie