Je me suis échouée sur une plage d’or
Je me souviens des douces vagues
D’un ciel d’orage j’avais trouvé l’aurore
Du passé j'en oubliais les dagues
J’ai dérivé sur une mer éblouissante
J'ai espéré très fort de doux moments
Le vent m'a porté d’une bise chatoyante
Mon coeur vidé de ressentiments
Ligne d’horizon où le ciel devenait azuré
Ô, candeur bénie et moments de roses
J’ai croisé tes yeux d’une douceur nacrée
J'ai croisé tes yeux et mon coeur implose
L’hiver s’est éteint à la coupe de ton amour
Et j'ai bu de nouveau au goût de l'espérance
De l’ambroisie sous la tendresse et le velours
Hors de moi la tristesse ! Je veux saisir la chance
Si fleurissent de doux instants sur notre paysage
Je veux croire aussi en la sincère amitié
Ne pas croiser la vague déferlante sur notre rivage
Et pouvoir continuer Ă tendrement t'aimer
Que s’éloigne au loin le grain qui fait frémir
Que revienne l'amour, les tendres envolées
Je ne veux que l’embrun sans gouttes de souffrir
Soyons plus forts que tout, goûtons l'heure rêvée
Si la tempête s’acharne, criant au naufrage !
Levons vite cette ancre et quittons l'irréel
Toutes ces ombres drapées de mauvais présage
Qui ternissent l’amour, gardons-nous notre ciel
D’un balbutiement faisons une symphonie
Qui dissipe les brumes, mélodie de l'espoir
Pour que le soleil demeure et chasse le gris
Soyons de douces vagues et ne cessons d’y croire.
Ghislaine et Jean-François
22/03/2006
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