La pétale de rose, gracieuse,
Discrètes essences, tentant
Nostalgique visage de mariée,
T'invite au songe qui donne
A l'aurore dèstinée à la reine
Tous les insignes de l'Univers.
L'instant de la soirée pluvieuse,
Allumant la chandelle sans mort,
Fait revivre dans les âmes, timide,
Le sacré moment de dévouement
De l'éternelle dive, qui refuse
L'incomplet accomplissement.
Restes ainsi, si tu es reine,
Les abîmes périssent en divin,
Des matins au parfum marital,
Univers renaissant Pont Euxin.
Au portique, par le Moi choisie,
Eternelle sois- jamais déclinée.
Solidaire, comme un rameau d'olivier,
Pieusement j'ose m'incliner
Devant une fée naissant un destin.
Portée sur les ailles en trille
Rechantés dans des vastes lointains,
L'équinoxe se perd dans les flots,
Passagers comme nous dans l'éthere.
T'ondulant ton visage sur les rives
Incrustés avec milles couleurs,
Tu recompose des partitures du midi
Evadant de la foule de soleils
Ancestraux, couronnée de lauriers.
Tellement éclairée, la Mer,
Sidérée par ta voix sans égal,
Géminera la chanson au ciel.
L'indomptable secret de la mer,
Couverte d'un voile smaragdin,
Regagne, un instant, l'image du ciel,
Embrassant la contrée cruelle,
Oubliée par nous, proie de la candeur
Du sonet anobli en fardeau.
Reste ainsi, si tu es reine,
Les abîmes périssent en divin,
Des matins au parfum marital,
Univers renaissant Pont Euxin.
Au portique, par le Moi choisie,
Eternelle sois- jamais déclinée.
Solidaire, comme un rameau d'olivier,
Pieusement j'ose m'incliner
Devant une fée naissant un destin.
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