Les cygnes blancs
Près de ton étang, je m'y suis arrêté.
J'ai fait glisser mes mots sur l'eau comme des cygnes blancs
, Parmi les nymphéas aux couleurs de fraises.
Toi, tu as su apprivoiser ces mots,
les attirants vers toi comme pour les caresser.
De son eau m'y suis désaltéré, c'était un philtre d'amour,
de toi maintenant ne peut plus me passer.
J'étais curé d'une petite église ou j'ai perdu la foi,
j'irais me confesser car quand je t'ai vu ,j'ai su
que c'était toi que j'aimais et non pas le bon dieu.
Avec Prudence, j'avancerais sereinement avec toi
sur ce chemin balisé du destin.
Fini le temps de la discorde ou tu as tant souffert
qu'il nous accorde à tous deux miséricorde.
Un jour peut être, ensemble main dans la main
nous irons aux bords de ton étang voir les cygnes blancs
qui glissent doucement sur l'eau.
phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie