La fille du nord (une histoire vraie d'une fille Algérienne) dédié à frisson1
LA FILLE DU NORD "dédié à frisson1
(Histoire vraie d'une Algérienne écrasée par les traditions puis ravie par le destin)
La mer devant elle et derrière l’atlas du tell
Sous ses pieds notre pays vers le haut le ciel
Je ne vous dirai pas d’où elle est d’où elle sort
Sachez simplement que c’est la belle fille du nord
La mer toute immense qu’elle épouse son âme
Pour enfin ne faire qu’une banale parodie
Aux tumultes noires de son esprit roidi
Érodée Par les vagues de ses propre larmes
Elle qui n’a jamais vécu un temps de calme
Elle ne pourrait entendre les vagues chanter
L’hymne de lointaines amours indomptés
Où la lune veille sur les cœurs en flamme
Elle ne pouvait voir au delà de l’horizon
Elle qui ne rĂŞvait jamais de partir ailleurs
Derrière cette ligne y avait-t-il un monde meilleur ?
Elle vivait les idées d’une sombre raison
Elle aimait les fleurs elle niait la floraison
Le sel du grand bleu fait l’ennemi du printemps
La vie pour cette fille n’est qu’un laps de temps
Qu’il faudrait qu’on le fête en chaque lunaison
La mer devant elle et derrière l’atlas du tell
Sous ses pieds notre pays vers le haut le ciel
Je ne vous dirai pas d’où elle est d’où elle sort
Sachez simplement que c’est la belle fille du nord
Elle nourrissait ses rĂŞves de ses vieux tourments
Des nuits longues et froides de son hiver sans fin
De son soleil glacé, de ses brumeux matins
De ses craintes jonchés par de vielles serments
Elle me parlait souvent par son doux silence
De ses malheur passés et son présent badin
Elle avait dans les yeux l’honorable dédain
D’un héros populaire devant sa potence
Elle ne parlait jamais de son futur fortuit
L’espoir pour son cœur fragile n’est que vanité
Pour elle on ne respire que par fatalité
A force d’y penser on ne récolte que l’ennui
Elle qui riait avec sa voie pure diamantine
Pour effacer les inquiétudes autour d’elle
Elle que tout le monde la trouvait très belle
N’écoutait jamais ces louanges anodines
La fille du pays oĂą la terre embrasse la mer
La fille du tell qui pense à son âme sœur
Comme un naufragé pensant à ses sauveteurs
Car la mer après tout n’est qu’un navrant désert
La mer devant elle et derrière l’atlas du tell
Sous ses pieds notre pays vers le haut le ciel
Je ne vous dirai pas d’où elle est d’où elle sort
Sachez simplement que c’est la belle fille du nord
La demoiselle du nord elle aimait ses parents
Elle donna Ă ses vieux la bride de son destin
Elle renonça au droit du libre scrutin
Elle vivait avec ceux qui se portent garants
Jusqu'Ă ce jour oĂą le destin joua son tour
Mettant la main de son père dans une autre main
Glorifiant cette union par des youyous gandins
Et jetant la donzelle sur un autre parcours
La dame du nord n’aimait plus ses parents bourreaux
Elle Ă´ta de ses vieux la bride de son destin
Pour la passer au ravisseur de son matin
Cet homme qui se nomme par coutumes un maraud
Elle se força à vivre cette vie en ménage
Avec ce gourou qui ne pouvait pas aimer
Car dans les illusions son cœur était cramé
Sa langue et ses mains n’exprimaient que sa rage
Les jours passaient sans soleil qui réchauffe les cœurs
Les nuits sans lune n’étaient qu’un temps de trêve
La vie n’est plus comme avant un temps des beaux rêves
Elle perdit son espoir elle priait pour qu’elle meurt
Ses parents qui savaient leur orgueil les retint
Par leur faute elle souffrait l’ignorance illettrée
La violence de son homme sans pitié sans regrets
Elle perdit son espoir elle priait pour sa fin
Le grand dieu entendit ses prières tourmentées
Par le mal qu’elle sentait et les beaux souvenirs
Son enfance emmuré, son jeune age en martyre
Et l’amour qu’elle portait dans son ventre apprêté
Et le jour du miracle qu’on appel la naissance
Est venu sans débâcle dans sa vie surgelée
Elle donna à la vie un bébé pour aller
Vers le ciel du grand dieu où réside sa clémence
..Et personne n’a pleuré notre sœur inhumée
Rien qu’une larme éperdue d’une maman torturée
Par les mĂŞme supplices que sa fille endurait
Elle pleurait ses misères en sa fille bien aimée
La donzelle nous quitta pour un monde merveilleux
Nous laissa sans remords car nos cœurs sont froussards
Dans le temps des obsèques on voyait son gaillard
Dire bonjours aux belles femmes qui venaient dire adieu
La maman malgré elle dans la hâte fut enfouie
Dans la terre de ses vieux et vouée à l’oublie
Ses souvenirs avec elle furent ensevelis
Et le monde des vivants continua ses ennuis
De ce jour plus personne n’a parlait de la fille
Qui n’a vu de sa vie que le mal d’exister
Qui pensait que le diable n’était que sa beauté
Et l’amour un péché, un délit qu’on maquille
De ce jour plus personne n’a visitait la belle
Et pourtant sur sa tombe chaque couché de soleil
Comme une ombre d’un jeune homme d’une allure sans pareil
On la voyait accroupi la tête sur la stèle
On disait qu’il l’aimait ce jeune homme ce voisin
On disait que les vieux et les fausses certitudes
Ont tout fait pour tuer un amour en prélude
On disait que l’amour n’était pas sarrasin
De ce jour plus personne n’a pensait à l’amour
Le jeune homme disparût après quelques veillé
Le tombeau de la fille; à jamais oublié
Et le monde continua ses ennuis comme toujours
La mer devant elle et derrière l’atlas du tell
Elle repose dans la terre dans un somme Ă©ternel
Je ne vous dirai pas d’où elle est d’où elle sort
Sachez simplement que c’est la belle fille du nord
Le BĂ©douin
c'est mon histoire avec la fille du nord
dans un passé où l'amour était innocent
pour que les souvenirs ne meurent mon amie frisson1