Mobilisation annoncée si promptement
Les ouvriers réagissent courageusement
La guerre est annoncée, il faut la préparer
A cheval, à pied tous se sont mobilisés

Durant cinq ans, horreur et terreur ont régné
Terrible promiscuité dans les tranchées
Avec pour seul repère, obus et baïonnettes
Bouleversés, nos hommes en ont perdu la tête

La victoire, toujours ils continuaient d'y croire
Jamais, soldats, ouvriers n'ont perdu espoir
Lorsque bravoure et combat les ont enfin payés
Diminués, poilus l'ont quitté tête baissée

Avec l'affreux souvenir des années passées
Se reconstruire, ils ont dû tenter, essayer
Les gueules cassées le resteront à jamais
Oh ! Constamment nous nous devons d'y penser...

Tu as regardé le film "un long dimande de fiancailles" un beau film, tient je te passe un poème que j'avais déjà posté sur Oasis

« L’HONNEUR » D’ETRE UN GUERRIER … LES GUEULES CASSEES

Ces hommes qui ont souffert,
Blessés au plus profond de leur chair
Sur mille champs de bataille, « rebuts » de maintes guerres
De ces querelles mercantiles entre frères.

Membres fracturés, blessures de la face,
Torturés dans leurs entrailles
Par des morceaux incandescents de ferraille,
Ceux que nos yeux regardent et vite effacent.

Ceux qui ne reconnaîtront plus jamais le visage,
Pour qui les traits n’ont plus d’âge,
Qui brisent les miroirs et les glaces,
Qui pleurent sans larmes et sans traces.

Avec leur visage s’est envolée leur identité,
Tout ce que les autres voyaient,
Tout ce qu’ils avaient parfois aimé
Même s’ils n’étaient des canons de beauté.

Plus aucune femme ne pourra les caresser,
Finie la douceur d’un baiser.
Ils ont perdu tout droit d’espérer
Et se refuseront désormais l’idée d’aimer.

Aimer une femme, ne plus rêver,
Ce sentiment comme leur visage, parti en fumée.
Dans une autre guerre on les nommait les gueules cassées.
Gueules cassées au destin brisé.

La gloire pour quelques-uns les guerres ont apporté.
Ces maréchaux qui ne furent que des bouchers.
Que reste t’il de ces millions d’autres morts dans la boue des tranchées ?
Rien, la nature a repris ses droits, l’herbe a repoussé.

Alors avec vos commémorations vous me faites vomir.
Arrêtez, de grâce il faut en finir.
C’est la paix qu’il faut sublimer,
Quitte à remplacer certains jours fériés.

Vous hommes de pouvoir, allez visiter ces reliques de charniers.
Allez écouter le canon tonner,
Voir l’obus éclater, la terre voler,
Entendre à vos oreilles les balles siffler.

Je suis sur que le record du cent dix mètres haies,
Braves hommes, vous n’aurez de peine à pulvériser.
Il suffit de vos discours ampoulés.
Si vous croyez tant à la liberté, égalité, fraternité,

Je n’y conçois aucun inconvénient, jouez aux guerriers,
Devenez des héros de bandes dessinées.
Pour moi la guerre n’a qu’une vérité,
De remplir les cimetières de pauvres types qui n’ont rien demandé.

Citoyens du monde
Faisons une immense ronde
Forts de nos certitudes, déclenchons la fronde
Et chassons la bête immonde.

PHIL LE 22/02/2009

Merci de ce beau poème...tu as raison, nous ne devons pas oublier...
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

Des souvenirs qui resteront..
avec leurs douleurs !

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

à ne pas oublier, ce sont des faits qui marquent l'Histoire avec un H autant que l'histoire avec un h car c'est cette dernière qui subit tandis que l'autre ravive les mémoires.


Alain

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Parce que la mémoire se doit d'être ravivée...
Merci à toi!

ces guerres qui n'en finissent pas
l'homme savoure ce jeu stupide
il ne sera toujours ainsi hélas!

Cette guerre nommée "la grande guerre" fut une boucherie indescriptible pour nos pauvres sodats
Ils partaient à l'assaut avec un quart de gnole auquel il leur ajoutait de l'éther pour leur donner le courage d'y aller( vécu par un oncle à mon mari nous avons retrouvé des écrits)
.J'ai souvent vu des documents sur la chaîne histoire ce fut une honte de fusiller les soit disants déserteurs
Ceux qui commandaient n'avaient qu'à y aller eux mêmes.

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On a tous le sang de la même couleur

Au nom du devoir de mémoire je te remercie pour ce poignant poème qui vient honorer nos braves.
HONORE