sur quelques notes
Les pianos se sont tus
Immobiles touches blanches et noires
Plus personne ne joue les notes de notre histoire
Juste le regard d’un silence ému
Le temps s’est arrêté sur un dernier duo
Inachevé le concerto du bal d’un baiser
Résonne encore son vibrato
Nos plumes, nos corps, nos langues se sont déliées
La musique s’est estompée sur un contretemps
Dans lequel, la belle a pris la fuite
Bémols et dièses des beaux amants
Compose la rupture de la douce mélodie
Les pianos se sont tus ………mais
les entends-tu ……encore
moi………….parfois
et je ne suis pas déçu……
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie