Que ma débilité fébrile exacerbée,
En Alzheimer masturbatoire et fébrile,
Marquée au coin du bon sens des esprits séniles,
Explose en une bulle de gaz empestée.
Mon égo décérébré, sans plus d’estérase,
Pour que la synapse de mon génie fonctionne,
Quand ma formation réticulée se croupionne,
Racornit mon inspiration en épectase.
Mes hideux poèmes passés sont morts vivants,
Ectoplasmes démédullés, lymphoblastiques,
Malgré leurs fallacieuses arguties, du vent.
Je nais enfin, tel euphorique engoulevent,
Au poème suprême, parfait, heuristique,
A se briser la tête sur un passavant.
Le 18 mars 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)