Les bannis du pardon
Le soleil s' est éteint , il n ' y a plus de lune ,
Les larmes des bougies éclairent encore ma plume,
Sur la ville écrasée par la continuité
Des bombes , des missiles si mal téléguidés.
Seuls les éclairs de sang marquent de leurs zébrures ,
Le ciel de ce pays , rougeoyant de griffures .
Plus bas , dans la vallée où se terrent les hommes ,
C'est une arme qui tue , et des canons qui tonnent !
Ce ballet incessant d ' éclairs hallucinants ,
Graveras à jamais la vie de ces enfants ,
Qui ne peuvent comprendre cette fureur démente ,
Déclenchée au dessus de leurs têtes innocentes .
Qui écoute ? Qui parle ? Qui dit qui ? Qui dit quoi ?
Nôtre vie va trop vite , et même les médias ,
Nous informent de faits qu ' ils ne maitrisent pas ,
Transformant de vraies guerres en de faux cinémas ,
Annonçant des victimes par des chiffres au rabais ,
Chiffres , qui d ' heure en heure , ne cessent d ' augmenter !
Ces gens là , comme nous ,loin des haines sans fin ,
Aimeraient regarder un ciel devenu bleu ,
Se réveiller serein , dans l ' air frais du matin ,
Et s' endormir le soir , apaisés et heureux ,
Ne pas servir d ' otages pour être monnayés ,
Par tous ceux qui les ont trompés et abusés .
Cette paix , éclairée par la blanche colombe ,
A fuit avec l ' oiseau effrayé par ces bombes ,
Et si nôtre pays est devenu la France ,
Lui aussi a connu le sens du mot souffrance ,
Ce n 'est pas les " sans noms" , trop souvent sacrifiés ,
Qui feront des démons , des anges pacifiés !
Chacun de nous n ' est qu ' un , ce , parmi des milliards ,
La vie n ' pas de prix , hatons nous , il est tard ....!
Danvivian
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Ouverture de l ' âme