Otage
Alors la c’est plus un trait rouge dans la nuit,
Mais une ligne continue dans laquelle je suis,
Car c’est un jeudi noir pour les Franciliens,
Encore une journée galère de grève de train.
Y en a mare d’être l’otage de tous ces patrons,
Qui ne veulent pas filer une once d’augmentation !
Alors que des millions ils ont sur leur compte.
Fait des bénéfices de nos efforts, une vraie honte.
Assis confortablement dans leur voiture de directeur,
C’est sur du voisin ils ne sentiront pas la sueur
Quand tu essaie de monter dans une rame bondée !
Et qu’il te faut pour passer jouer des coudés.
Qu’ils viennent un peu le prendre le RER A !
Quand il est minuit et qu’il n’y a pas un chat !
Et que dix voyous vous tombent sur le paletot,
Pour vous tirer votre portable ou votre manteau.
Car il faut bien le dire c’est une ligne qui craint,
Toujours blindé de monde du soir au matin,
La ligne la plus fréquentée de toute l’Europe,
Pourtant elle Ă connue une belle Ă©poque
Je me souviens de ses tout débuts de marche,
Tu ne risquais pas un mauvais coup de hache,
Par une bande de déprimé remplis de haine,
Et qui d’alcool sentait mauvaise haleine.
J’habite à son terminus la ville de Cergy
Et tu pouvais sans peur monter Ă Paris
Et quand tu rentrais par le dernier train
C’est sur tu ne risquais jamais rien.
Alors même si je me retrouve coincé là ,
Je dis continué bien fort les syndicats,
Faut trouver Ă tous cela une solution,
MĂŞme si il y aura toujours des bouchons.
De toute façon lundi c’est les routiers
Alors je serais encore dans le merdier…..
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