Le froid vient de s'installer sur PARIS
Le jour se finit doucement au profit de la nuit.
Un léger brouillard enveloppe le canal
Les prochaines heures pour certains vont etre fatales.
Couché sur une bouche d aération
Et recouvert d'un carton
Il dort sans s'apercevoir
Qu'ils sont venu le voir.
Une torche éblouie son visage
Buriné par les affres du naufrage
Il marmone quelques mots
Et remet son coeur au frigo.
A coté une femme sans age
Pleure et crie sa rage
Les cheveux collés par les gelées
Et son corps qui n'arréte pas de trembler.
Je me sens si mal à les regarder
Dans mon manteau si bien emmitouflé.
Je vagabonde et je regarde toutes ces tentes alignées
Sous des lampadaires si mal éclairés.
J'observe de loin leurs vies
Et je me demande pourquoi pour eux c'est fini
Alors que je vais retrouver la chaleur de mon intérieur
J'ai la tristesse qui envahit mon coeur.
Sur le trottoir affalé
Son imper usé et déboutonné
Ils avancent vers lui
Pour constater son corps meurtri.
Sous la lumiére son visage n'existe plus
Ils sont trois à le secouer
Apparement il ne remue plus
Il est déja parti sous les gelées.
La nuit est maintenant bien entamé
le ciel de nuages noires et rosés
Est d'en haut témoin
des dérives du destin.
LIONEL LIGNON le 23 novembre 2009
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