Comme un costume
Qu'on ne porte plus
Comme un mot délicieux disparu
Je m’effile
Au lieu de partir
Telle une écharpe
Qui s'échappe
Par un jour de vent
Je suis en grève
Contre la beauté
Tristes et laids papillons
Attachés aux tresses des petites filles
Sautillant de fleur en vide
Brûlées vives
Avec des géants verts
Je dégèle comme un mai
Je ne souffre pas
Je me rappelle l’affreux
Le miroir brisé
Je me souviens
De cet abominable jardin
Sourire au ciel
Qui le bénissait
Avec une maudite allée
Je me souviens
De ces billets doux
Qu’écrivait le soleil à la lune
Avant de partir
Les étoiles
Cachées dans mes tiroirs
Remplis de nuages
Quand la terre se vide de ses espaces
Se parfume de pluie
Sort ses plus beaux habits
Révoque le soleil
Flâne dans la nuit
Plaide l’oubli
autresens.

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A l'éxil des mots; au coeur des sens.

Belle nature morte et joli poème qui nous revèle comme à ton habitude de belles images

Merci à toi l'ami

Ghis

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https://www.facebook.com/ghislaine.graffard

la nature est-elle morte ? juste pour une saison oui !

Alejandro.

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

Belle lecture de cette nature

C'est une nature morte délicate et douce que j'ai bien aimé. Merci pour ce beau partage.
Mon amitié.

Capricorne

Merci mes amis.

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A l'éxil des mots; au coeur des sens.

J'ai bien aimé cette lecture assez vivante.

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Tes poèmes ont la particularité de laisser place à l'imagination, c'est vivifiant ...

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Lorsque je te lis tes mots ne me suffisent pas et je m'envole vers d'autres domaines suggérés par ton rêve.
HONORE

Des images fortes..
..imprégnées par le Temps !

Magnifique...

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Merci mes amis.

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A l'éxil des mots; au coeur des sens.