Que l’on soit au Printemps, où que ce soit l’hiver,
Une chose est sûre, j’aime faire des vers,
Des courts, des longs ou à l‘envers, mais que m’importe,
L’essentiel bien sûr, c’est qu’ils soient de toutes sortes !
Qu’ils soient tout droits, où alors, qu’ils soient de travers,
Que ce soit au jardin, où bien dans les prés verts ,
Le principal naturellement, c’est qu’ils sortent,
Sans jamais utiliser, la manière forte !
Evidemment, tous ces vers sont bien à moi,
Car l’important, c’est que ce soit des vers à soi,
Il se peut également, que lorsque l’on en fait,
On trouve parmi eux, quelques vers à pieds !
Je prends un ver à l’endroit, un autre à l’envers,
Pour me tricoter, l’hiver, un chaud pull aux vers
Et quand il s’avère que les vers sont de travers,
Toujours je persévère, devant un revers !
J’ai un ami qui a du mal et perd ses vers,
Il a beau chercher, il ne les trouve jamais,
Mais cependant, et je l’avoues, quoiqu’il s’avère,
Je m’autorise à lui tirer les vers du nez !
C’est vrai que parfois, ils ont du mal à sortir,
Mais avec des « Aïe cul », on peut faire des vers,
C’est difficile, mais alors quel grand plaisir,
De faire tout cela, bien sûr, sans être pervers !
Pourtant bien entendu, je rêve d’un Univers,
Où beaucoup d’entre nous, deviendraient des trouvères,
Que ce soit en cachette où bien à découvert,
Nous pourrions être heureux et voir la vie en vers !
Alors que l’on soir riche, ou bien qu’on soit « Clodo » ;
Que l’on soit un savant, ou alors intello,
Qu’on soit intelligent, ou qu’on se dise idiot,
Ce sont bien les vers qui auront le dernier mot !
Car à six pieds sous terre, nous serons tous égaux !
Bon allez, moi, j’vais boire un verre !
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La nature, n'a jamais rien créé de médiocre ! A part l'homme, peut-être...?
