Le cœur léger
Tu grimpes sur la tête des collines
Tu redescends vers les vallées
Te dandinant dans les champs de capucines
Que de force dans ton ascension
De douceur dans ta descente
Et de grâce dans ta dispersion
Quand vient l’automne
Tu gémis à travers les vallées
Les arbres libérant tes lamentations
Dans la froidure de l’hiver
Tu secoues les cristaux de neige
Les chatouillant de tes ailes légendaires
Monte une douce musique en arpège…
Au printemps tu te trémousses
Sur la nature qui se réveille
De son long sommeil
Lui chantant ta mélodie si douce
En été tu te caches derrière le voile du silence
Quand les rayons du soleil t’accablent de sa chaleur
Préférant te reposer à l’ombre de la providence
Certains matins magiques
Errent tes murmures
Qui se déposent dans le cœur de nos murs
Susurrant tes mélodies poétiques
Tes ailes frôlent la surface des eaux
Qui frissonnent de plaisir
Et sur la cime des arbres voltige l’écho
De tes soupirs…
Il t’arrive aussi de déployer avec fureur
La force de tes ailes…
Alors dans le cœur de la vie s’installe la peur
Ton souffle presque cruel
Piétine la terre
La faisant valser avec l’enfer…
Puis tes ailes essoufflées
Déposent l’écho de leur fureur
Sur la terre… soulagée
De la frayeur
Tu es le vent…
Tantôt chantant
Tantôt se lamentant
Aussi chaud que l’Amour
Aussi froid que la mort
Aussi doux que la lumière
Aussi sauvage que la colère
Dans les plis de ton manteau
Se cachent tant de mystères…
Texte inspiré de « La voix du Maître »…. de Khalil Gibran.
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Il y a plus important que le rêve...
Il y a le chemin qui nous y conduit