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     L'amour de ma chair -Roman - Pages 38-39 sur 250...
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Expéditeur Conversation
STANY
Envoyé le :  8/11/2009 19:14
Plume de platine
Inscrit le: 12/9/2007
De: la porte 33 de l'A87
Envois: 2677
L'amour de ma chair -Roman - Pages 38-39 sur 250...
Elle se retourne et la voit s’engager dans l’allée, puis s’arrêter devant la grille. Carole traverse la route, tandis que le chauffeur descend du véhicule. C’est un grand homme, assez fort, alors elle hésite un moment, car elle a du mal à reconnaître en lui son premier mari, puis elle se risque avant qu’il n’ouvre entièrement le portail :

« - Marc ? Interroge t’elle, alors qu’elle commence à reconnaître sa silhouette et sa démarche.

L’homme revient sur ses pas, et la regarde, essayant de voir en elle quelqu’un de ses connaissances :

- Bonsoir Madame, comment puis-je vous aider, et comment se fait-il que vous connaissiez mon prénom ? Je n’ai pas l’impression de vous avoir déjà rencontré !

- Bonsoir Marc, répond t’elle le cœur battant. C’est vrai que le changement est important après plus de quinze années sans nous voir, et pour toi aussi, tu n’es plus le petit jeune que j’avais connu…

- Le petit jeune, reprend t-il sur un ton ironique. Etiez-vous une amie de ma femme ?

- Une amie de ta femme ? continue Carole, qui se sent devenir vindicative, mais de laquelle ?

- Veuillez cessez ce petit jeu avec moi, intervient-il de façon autoritaire. Ou vous me dites ce que vous voulez, ou vous passez votre chemin, je n’ai pas de temps à perdre !

- Oui, je vois, tu ne m’as pas reconnue… Alors ta femme, c’est elle ou moi, la femme qui élève ton enfant, ou celle qui l’a enfanté ?

Malgré sa méfiance, Marc se rapproche de cette femme qui lui glace le sang :

- Comment pourriez-vous prétendre… Non, ce n’est pas possible… Carole ?

La stupeur envahit Marc à son tour, il vient de la reconnaître à travers cette voix imperturbable, qui lui reproche ses erreurs du passé. Face à l’apathie de Marc, qui, à son grand étonnement lui reste indifférent, elle continue :

-Tu te souviens enfin de moi, ça me touche, mais ce qui me fera le plus plaisir, c’est de serrer David dans mes bras. Je veux retrouver mon fils, il m’a tant manqué !

Marc n’en revient pas, il se trouve face à la jeune fille, qu’il a épousée il y a presqu’une vingtaine d’années. Elle est devenue une très belle femme, mais il semble ne pas vouloir le voir, et ne tarde pas à se reprendre. Il retrouve son arrogance :

- Je ne sais pas qui vous êtes, déclare t-il soudain. Peut-être avez-vous rencontré ma première femme en Amérique, et avez-vous besoin d’argent aujourd’hui…

- Tu fais bien d’en parler, de cet argent, commence à s’énerver Carole. J’aimerais que tu m’expliques comment tu as pu mettre la main sur mon héritage et celui de notre fils. Et tu peux prétendre ne pas me reconnaître, j’ai lu dans tes yeux que tu sais qui je suis. T’expliquer comment je suis arrivée ici, serait trop long, ça ne peut se faire dans la rue, alors je te propose qu’on se voit à un autre moment pour en parler. Pour l'instant, je veux juste que tu préviennes David qu’il va revoir sa maman, si ça ne peut se faire ce soir, j’attendrai demain, je ne suis plus à une journée près.

- Qu’est-ce que tu crois, que tu peux revenir ainsi dans ma vie et essayer de bouleverser ma famille ?

Marc vient enfin de la tutoyer, elle s’imagine qu’il va finir par céder, cependant c’est lui qui continue :

- Si tu étais si pressée de revoir ton enfant, pourquoi être resté si longtemps absente, pourquoi ne pas avoir écrit, ou téléphoné, afin que nous puissions aller te chercher ?

- Tout simplement parce que le choc de l’accident m’a fait perdre la mémoire, et il n’y a que quelques mois que je me suis souvenue de mon passé, et donc de ma famille.

- Et ce n’est qu’aujourd’hui que tu fais ton apparition ici ?

Carole essaie de se calmer et de reprendre son sang froid.

- Marc, je n’ai pas de compte à te rendre, vu tout ce que tu as fait depuis ma disparition, et pourquoi, de ton côté, ce nouveau mariage aussi vite ? Mais rassures toi, je ne suis pas là pour te juger, je veux seulement que tu me laisses embrasser mon enfant. Essaies de comprendre, c’est le cœur d’une mère qui parle !

Nonobstant la supplication de Carole, la réponse de Marc est inattendue et brutale :

- Jamais !

Mais avant qu’il ne continue, Carole le prend violemment par le bras, et là s’énerve vraiment :

- Tu n’as pas le droit de m’interdire de le voir, je veux le rencontrer, et tu ne pourras pas m’en empêcher. Si ce n’est pas avec ton accord, je ferai sans ; ce n’est pas parce que tu lui as trouvé une nouvelle mère, qu’il n’a pas le droit de me connaître.

Marc ne veut pas continuer à discuter devant chez lui, et il sent que Carole ne va pas le lâcher, aussi lui propose t-il de monter dans la voiture pour aller parler un peu plus loin, dans le parc. Elle est surprise de cette invitation, mais n’hésite pas et monte, espérant que ce soit pour convenir du meilleur arrangement entre eux pour ses retrouvailles avec leur fils. Quelques minutes de silence s’écoulent tandis que la voiture fait le tour du quartier, puis s’arrête à l’entrée de l’espace vert. Marc demande à Carole de le suivre :

- Maintenant tu vas t’asseoir, tu vas devoir être très courageuse, je dois te révéler quelque chose de très important.

L’air grave que vient de prendre Marc intrigue Carole, mais elle ne veut pas laisser paraître son inquiétude :

- Tu sais que si tu veux me parler, nous pourrons nous voir plus tard, car je vais m’installer en ville. Chaque chose en son temps, et j’aurai moi aussi beaucoup à te raconter. Mais maintenant…

- Justement, interrompt Marc, il s’agit de David… Il n’y a qu’un seul endroit où tu puisses le rencontrer.
crisroche
Envoyé le :  13/11/2009 9:21
Plume de diamant
Inscrit le: 27/7/2008
De: RĂ©sistance
Envois: 13525
Re: L'amour de ma chair -Roman - Pages 38-39 sur 250...
Très intéressant.


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STANY
Envoyé le :  13/11/2009 22:12
Plume de platine
Inscrit le: 12/9/2007
De: la porte 33 de l'A87
Envois: 2677
Re: L'amour de ma chair -Roman - Pages 38-39 sur 250...
Merci Crisroche de t'intéresser à mon roman, j'espère que tu ne seras pas déçu par la suite...
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