À l’heure où tout sombre
Ne laissant que des ombres,
Le crépuscule au bord de l’horizon
Jette ses derniers rayons.
C’est l’heure où les roseaux soupirent.
Où l’on sent cet air que l’on respire.
Le vent qui gémit sur l’herbe des champs
Caresse l’eau du lac, Belle au bois dormant.
L’astre couleur d’argent se mire en sa surface,
Dame Nature, arrête le temps qui passe.
La rosée du soir vient alors se poser,
Petites gouttes d’eau sur une nuit d’été.
Les fleurs aux bouches closes
Retiennent d’étranges choses,
Entre les rochers, une source palpite,
Les fées viennent chanter, le poète médite.
Le temps a déposé son manteau,
C’est l’heure du repos.
Et l’air devient plus doux,
Comme un voile, jaloux.
Du ciel mélancolique,
Descend une plaintive musique.
Comme les notes d’une lyre.
C’est simplement la nuit qui soupire.
M. P. 14/01/2004
----------------
nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.