Ecoute le vent siffler dans les arbres,
Il me semble être un jeu de sabres.
Etrange musique naturelle
Comme une femme belle.
Ma pensée est comme cette brise :
Elle aime faire la bise
A la vie, à l’amour,
A son plus beau jour.

Je t’invite, toi, mon amant,
Sous le soleil, à faire une sieste.
Je t’invite, toi, mon amant
A la faire dans la campagne environnante de Trieste.
Que vivre intimement
Sinon notre complicité attachante ?

Le ciel chante lumineux,
Il danse
Avec le sentiment que les dieux
Proposent à l’homme une autre chance.
Que l’espoir
Efface le malheur,
Que le désespoir
Laisse place au bonheur…

Aimerez-vous mon poème ?
Il propose que l’on sème
La substance paisible
Pour que la moisson de la paix ne soit plus risible.
Alors nous rentrerons dans notre demeure
Pour enfin vivre l’éternelle heure.
Alors je te proposerais à mon amant
De faire une sieste comme à un enfant…

Alejandro

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

Le vent t'a inspiré des mots dont la tendresse m'a beaucoup touché.
HONORE

Beau poème ! Et si c'est le vent sifflant dans les arbres qui te l'a dicté, j'aimerais moi aussi l'écouter.

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"Je est un autre."
Arthur Rimbaud

un vent semeur de jolis mots

J'ai beaucoup aimé ces vers . Ce genre de lecture j'en redemande .EVY merci

Un Vent qui vaut une jolie danse! Bonne Chance!

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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.