Bretagne..............
Un soir au bord d’un lac…..
Musique de Bretagne, RĂŞve si tu le veux
Simple Larmes d’un Cœur Aimant une contrée…..
Depuis cette contrée que je n’aime pas
Tant elle est vide de tout sens
Tant elle est avide
Tant elle est triste
LĂ oĂą un bonhomme avec ses lorgnons aime
S’asseoir sur un banc, le nez dans les étoiles
Regardants les filantes dans leurs courses folles après le jour
En ce soir ce fut Musique de Bretagne
Si cher en mon CĹ“ur
Je suis parti lĂ bas
Je me rappelle
De forêt d’Armorique, en Fouesnant
De Douarnenez, Ă Plougastel
De Lorient Ă Landerneau
De l’Odet aux Abers
De Quimper à Quimperlè
Lieux précieux en mon âme
Des Chants, en conteurs de la Feuillé
Et regardé Landivisiau du haut des Monts de Bretagne
Voir les fureurs de l’Océan
Et ces vents que les marins disent maudits
Tout cela Chante Arthur, Morgane, Viviane, Lancelot, Merlin
Le Petit Peuple, Elfes, et, Troubadours, Korrigans
Tout cela Chante ma contrée…….
Morlaix la jolie que l’on disait la putain des marins
Si belle Côte d’Armor, nulle rose ne lui ressemble
Faîte de granit dans des Soleils couchant inégalé
Dans des couleurs inépuisable, mélanges s’en fin
Tout cela chante cette contrée
Je maudis le jour ou je t’ai quitté Bretagne Chérie…………..
En ton sein des fleurs que j’Aime
Au goût de sel, elle me manque.
Et puis il y a ce St Malo des corsaires de jadis
Qui eux savaient « pisser » le nez dans les étoiles
Ils savaient qu’ils reviendraient
Pour raconter Ă leurs belles
Combien leurs voyages furent longs
Combien de ports et de bordels ils avaient vue
Combien d’inaccessibles images ils avaient
Ils puaient la morue, ou les trésors
Cela chante encore dans cette contrée…………
Je ne veux plus de cette contrée que je n’aime pas
Vide de moi qui suis déjà parti, il y a, déjà si longtemps
Je n’aurais rien à raconter de cette contrée
Ni de trésors à ramener
Mais je me suis promis
Que j’apprendrai comme eux
A « pisser » le nez dans les étoiles
Tant pis si cela ne plaît pas à certain
Pourvu que cela me plaise………
Je laisserai ma besace de misère là sur ce banc
Elle est chargé, s’en doute trop lourde
La laissant ici dans cette contrée vide de tout sens
Vide de ce temps perdu dans des batailles
Que je n’ai point gagné
Qu’importe ma contrée m’attend
Je ne sais si je la mérite, je sais que je l’Aime
Qu’elle chante en mon Cœur
En ce soir lourd de mélancolie
Il me plaît de penser à elle
Sel de ma vie
Ainsi un soir pas bien loin, pour un dernier soir
Un bonhomme avec ses lorgnons, ira au bord de son lac
Il va s’asseoir un long moment sur un banc
Il prendra une dernière fois le temps
De lever son nez dans les Ă©toiles
Et là il se lèvera
Pour une fois, la première et dernière fois
Comme ces marins de jadis
Il « pissera » sur sa misère
Afin qu’elle en crève
Puis il tournera le dos
Il partira avec ce qu’il a…………. uniquement lui.
Peu importe les ragots de cette contrée
Ragots de sans importance
Les Ragots diront de lui
Quelque part en Armorique
Pas bien loin de ce St Malo
Il a osé « pisser » dans ce lac
D’une contrée qu’il n’aimait pas
Elle Ă©tait vide, avide, triste
Qu’il est parti de cette contrée
Se foutant des ragots
Sans se retourner, il ne voulait plus la voir
Il est parti……………..
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