Une superbe complainte exprimée avec talent
Sous la forme d'un dialogue ou de deux monologues
Je ne sais si le poète entend la Muse il ne semble pas encore disposé à l'entendre (trop à son écoute à lui peut-être ?)
entre le poète
Qui aimerait accéder à plus haut, plus beau
Suivre l'hirondelle au pays de sa Muse
Mais qui est retenu par ses habitudes, son spleen,
Ses souffrances intérieures qu'il ne veut peut-être
Pas guérir ou qu'il pense comme une condamnation,
La sienne adressée à lui-même
Et sa Muse
Elle est prête à lui offrir le beau, les vers, la prose, les rimes,
À lui délier le cœur, lui ouvrir les yeux, le porter haut,
Le délivrer de son monde à lui triste à souhait car ...
Il le veut ainsi
alors que le Monde n'est pas ainsi qu'il le voit
Et elle de compatir sur ses larmes
Et de s'interroger, justement, sur la nature de sa souffrance
Qu'a-t-il pour être malheureux ?
Que ne se réjouit-il pas de l'avoir elle ? A minima ...
Il y a tant d'autres cadeaux de surcroît ...
Le poète noir est un piètre compagnon pour sa Muse
Il a tout
Et ne sourit même pas à cette chance
Le poète noir qui se complaint et se complait dans sa noirceur
A bien de la chance que sa Muse ne soit pas humaine ...
Elle fuirait et ... Aurait bien raison je crois
Un poème talentueux, harmonieux, travaillé avec équilibre
Un bel effet dialogue ou monologues qui se répondent
Montrant l'ouverture de la Muse sur le poète
Et l'humanité ou la fermeture dudit poète
Qui me rappellent par certains points ce que j'ai aimé
Dans les luths brisés pour mon plus grand plaisir !
Madame, je vous félicite
C'est su bli me !
( comme toujours )
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