1. N’ai peur de moi,
Ne craint pas mon « et moi ? »
Les jours pleuvent,
Les nuits ne peuvent.
Et toi ?
Et moi ?
Allons fièrement,
Marchons dignement.
Le soir
Nous dira bonsoir.
Le matin
Nous reprendrons notre chemin…
2. petite queue,
Tu vas, tu voles, tu erres,
Dans cet espace
Dans laquelle ma place,
Chante, pleure,
Chante sa couleur.
La petite fleur
Dira à l’Eure :
C’est la fin,
C’est l’heure…
Est-ce la fin ?
Non ! C’est la lueur !!!
A François…
Mon amour,
Petit frère du jour.
Mon cœur saigne,
Et il y règne
La solitude,
La certitude
Que jamais
Le « mais »
Danseras peut-être
Dans les veines de mon peut-être.
Et pourtant !
Pourtant !
Je vais, je pleure
Et je saigne de ma blanche misère.
3. petits pas en petits bois.
La foi de l’ultime fois
Galope dans le gré,
Et malgré
Le souhait de vagir,
De vomir
Comme l’enfant :
Je suis vivant ! Vivant ! Vivant !
4. une histoire
Pour toi,
Pour moi.
Un silence,
Une absence.
C’est l’effroi du roi,
Sa victoire,
La préhistoire
« Duduc »,
Le Duc
Du ciel,
L’arc en ciel
De Bar le Duc…
5. trembler,
Nouer le nœud,
Oublier l’adieu,
Se laisser troubler
Par la caresse tendre
D’une brise
Chantante, ce, qui, entendre,
Propose ce qui ce brise
Dans le cri du ressac.
Viens donc mon enfant
Pour un doux câlin.
Le latin
Demeure un « accent vivant »…
Petites pensées de l’enfant de Pasolini lors de son séjour en CHS dans sa propre ville.
Petites pensées d’Alejandro, enfant de Pasolini, enfant de lui, vil…
Alejandro
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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".