Le soleil, par degrés, du brouillard émergeant,
Un souffle, montant du sol, flotte dans le vent,
L'aube d'or éclaire ce rêve haletant
De dunes assoiffées et de déserts ardents.

Les narines gonflées par de fauves parfums,
De thé, de lavande, de café, de jasmins,
Ivre, titubante sous le poids de l'ennui
Qui jette son filet dans le coeur et l'esprit,

J'ai fait, en voyage, de belles traversées,
J'ai suivi des chemins d'où je n'ai rapporté
Que des fruits bien trop mûrs, du sel ou des algues ;

Une soif brûlante, que rien ne désaltère,
Me poursuit, me hante, depuis que, sur la mer,
L'océan se brise et la lune me nargue.

(c) Antigone

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(c) Antigone

"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)

Un très bel écrit.

J'ai beaucoup aimé.

Bisous

bonjour

un poème sous un rayon de soleil et d'océan

trés joli

amicalement

fleurette

tres beau texte
c est ton ame au zele ardent qui cherche l espoir

bisous!

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Coucou Antigone,

Un merveilleux ecrit......Felicitations
Delphine

Merci à vous,

Grâce à vous, j'ai pu me "désaltérer"...

Bisous



Antigone

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(c) Antigone

"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)

Magnifique poème !

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