Alger le 28/09/2009

L’autre souffrance

Mon ami, mon frère
Tu as survolé la lisière
N’oublie pas ton père
Il a assuré tes arrières.

Mon ami, de toi si fier
Vivant dans la lumière
N’oublie pas ta mère
Imagine, ses prières.

Mon ami, mon frère
Souviens-toi de cette terre
N’oublie ni l’un ni l’autre
Le rêve ne fait pas d’apôtre.

Je t’ai vu tailler et sourire
Tout gai devant les fleurs
Dans les allées courir
D’un chat ils avaient peur.

Je t’ai vu faire tes courses
Madame dans la voiture
Point d’attention à la bourse
Tu n’achetais que du pur.

Autour de toi regarde
Tout n’est pas au point
Je ne suis pas un barde
Ils ont besoins de soins.

Il n’y a pas de plus sombre,
Devenus, silhouettes
Ils voient partout ton ombre
Ils vivent des miettes.

Ils n’aspirent pas à l’aumône
Ta présence leur suffit
Sous un toit de chaume
Ils finissent leur vie.

Te voir, c’est leur espoir
Avant de mourir te pardonner
Silencieux, du matin au soir
A l’attente ils se sont abonnés.

Avant qu’il ne soit trop tard
Aussi bébé que ton bébé
Au lit, ils faisaient le quart
Tu dormais sans être perturbé.

Mouloudi Mustapha

Un beau poème triste, on peut y comprendre plusieurs choses, le fils parti qui a réussi ailleurs et qui oublis ses origines, et les siens, sans voir la misère qui elle n'a pas de patrie. Mais peut-être que je n'ai pas bien compris. Bienvenue Mouloudi.

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Patricia

une souffrance touchante, vivre loin de ses ou son enfant ne doit pas être chose facile

Bonjour mouloudi, j'ai aimé lire tes nobles pensées. Merci pour ce profond partage que nous devrions tous méditer. Mon amitié.

Capricorne

bonjour
à chacun de vous tous mes respects et tous mes remerciemments pour votre lecture et vos messages...
ces quelques vers sont issus de la réalité qu'un pere et qu'une mere vivent en ce siècle que les uns veulent de culture, de savoir, de solidarité, d'ouverture et que sais-je encore...
je tierns à vous faire savoir qu'entre le fils et ses parents il n'y a ni mer, ni foret du genre "amazonie" ni mer, ni océan il y a tout juste quelque kilometre que chacun de nous peut faire en deux heures (à pieds bien entendu)...
fraternellement mouloudi

A mon humble avis,il s'agit d'une critique forte des ces gens qui oublient leur origine et renient leur famille et leurs parents dès qu'ils font fortune.Ces arrivistes qui deviennent aveugles et sourds à la misère des leurs proches et ne veulent plus leur tendre la main.
Je peux me tromper mais c'est ce que j'ai senti en lisant ces vers émouvants et touchants.

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Salam ami poète du monde Mustapha Mouloudi
Un écrit touchant,émouvant et tranchant;des mots simples pour dire une souffrance monumentale,celle de certains parents qui ont peiné pour élver des enfants zt qui une fois vieux,leurs enfants les abandonnent et les oublient dans la misère,le regret,la désolation,la déception.
Merci pour ce très brau et ce triste constat poétique ,un oeil observateur et fin critique de la société dite moderne et cultivée mais impitoyable et individualiste
Merci
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Je lis dans ton écris beaucoup d'oubli d'ordre différent.
L'oubli dû à la réussite
Celui du rêveur qui n'a aucun sens des réalités
Les oubliés d'une politique pas adapté a un pays.
Je vois également la souffrance d'un être devant son impuissance
Trés fort ton poéme

Mes amitiés
Morwena

bonjour
chers (es) amis(es) et freres, chacun par son nom je vous remercie pour cette lecture digne de ceux qui cherche à comprendre ce que tout auteur veut traduire même en entreligne...
j'ai tout fait pour que mon poeme épouse plusieurs formes car nous avons plusieurs lectures... il y a une forme humainement humaine, et il ya l'autre forme bien plus grave car bien politique et ceci fut ma première idée...
donc merci morwena, amedyaz, mostefa, pour avoir saisi le cote politque et grand merci à mowena sa double lecture voir triple lecture...
je ne peux oublier notre chere et si sensible à la douleur des douleurs "ROKY59" et encore moins la sagesse de capricorne pour le frere Scribio c'est vari mon frere le monde est devenu si ingrat dans lequel l'homme sincere pur et droit ne peut plus se retrouver... Donc je formule le voeux que dans ce site il n'y aura de place que pour l'amitié, l'amour, la sincerioté, la fraternité, et le respect... vehiculons ces mots et faisant de cet espace un havre de paix que nul ne trouvera ailleurs même là où il pense être bien à l'abri des des vers sur ces malheureux parents...
fraternellement mouloudi

Diverses souffrances se perçoivent au fil de tes mots...
Un poème touchant...
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

bonjour
oui dans ces vers une souffrance qui porte bien son nom et surtout seseffets bien nefaste sur tout vivant que les uns et les autres offrent en pature à ce monde que nous voulons ce que les uns et les autres veulent sans qu'il ne soit à la hauteur de l'espoir de tout être que dieu a voulu un être tout simplement.
je vous remerci pour votre passage et votre message
fraternellement mouloudi.

Mon ami, mon frère, un poème fort et à ne pas oublier!
JP.

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Vivre ses rêves

bonjour
que repondre à ce court message plein de force si ce n'est l'espoir de ne pas perdre l'espoir dans un monde dans lequel le desespoir se taille la part du lion...
fraternellement mouloudi