Je toquerai la porte de ton coeur
Je toquerai la porte de ton cœur
Le temps qu’il faudra, pour te retrouver :
L’absence entretient les pires douleurs,
Que l’espérance permet de dépasser.
Sous Vénus scintillante et mordante
Humant la gentiane et le serpolet,
Je subirai l’étreinte de cette galante
En imaginant t’avoir honorée.
La lune dans l’eau, augurant la pluie,
Frissonnera d’une douce émotion ;
Le rêve de l’homme s’éprend de la nuit :
Je lui accorderai ma dévotion.
Je retiendrai les larmes du silence,
Les heures aphones qui pèsent les regrets,
Et marcherai dans le désert immense
Avec ce fol espoir, toujours aux aguets.
Entendras – tu causer ma solitude ?
De ma blessure, toucheras-tu le fond ?
J’accepte ton amour sans certitude,
Et même, un jour de fête sans flonflon.
Pierre WATTEBLED le 30 septembre 2009
----------------