Alger le 23/09/2009

La rencontre

Après la poignée de mains
Sous les feux des caméras
Les gorilles chassant les nains
Vers les chaises peu de pas.

Le plus jeune, facilement
Les bras sur les accoudoirs
Le plus vieux, difficilement
Se cherchait pour s’asseoir.

Ne pouvant voir au dessous
Sur la table il n’y avait rien
Sous l’un on meurt de la toux
Sous l’autre, que les siens.

D’un côté le loup
De l’autre le renard
Ils jouent aux doux
Oubliant le réel départ.

Chez l’un, le sourire
Vicieux et plein de haine
Chez l’autre qui se veut Sir
Un regard plein de peine.

Ils parlent de paix,
Et insinuent notre mort
Au sujet du progrès
Les écouter est un tort.

Mouloudi Mustapha

Le loup et le renard, ton texte mérite amplement l'objet d'une fable...

Belle satire de nos dirigeants politiques,digne d'une fable de la Fontaine!
Merci pour ce souffle engagé et ces principes de refus,de colère contre tout ce qui aliène,frustre,réprime et exploite le peuple!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Le loup et le renard deux prédateurs.
Bien décris les politiques!!
Amitiés à toi Mouloudi

Salut ami poète du monde Mouloudi

Les écoueter est un tort,un leurre,une perte de temps ces loups,renards,nains,et compagnie!
merci puor cette lecture politique poétiquement bien menée
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

bonjour
merci pour cette attention au sens des vers et du sujet...
les ecouter, il le faut ceci nous éviterait les surprises et surtout nous renseignerait sur le rôle que joue l'applaudimetre...
fraternellement mouloudi