DE LA COLLINE A LA MONTAGNE.
DE LA COLLINE A LA MONTAGNE.
L’esprit vide, il erre sur la route,
Que fait-il seul sur cette terre?
Il avance avec tous ses doutes,
Comment vivre avec sa misère ?
Le ciel est voilé de nuages,
Tout semble triste autour de lui,
Quand pourra-t’il tourner la page,
Voir enfin le bout de la nuit.
Il s’assied alors sur un banc,
Pour fermer un moment les yeux,
Et ne voit pas qu’en cet instant,
Le soleil brille de tous ses feux.
Il illumine une colline,
Sur laquelle tout est flamboyant,
Dès lors, il a moins triste mine,
Et s’y précipite en courant.
Guidé par une douce odeur,
C’est un gros buisson de genêts,
Si jaune au milieu du malheur,
Qui fait qu’à la vie il renaît.
Il continue alors son chemin,
Commence un peu son ascension,
Voit courir un petit lapin,
Son cœur est empli d’émotions.
Il monte encore un peu plus loin,
Et son cœur bat un peu plus fort,
Qu’y aura-t’il dans ce lointain,
Encore un tout petit effort.
D’où vient cette douce musique,
Ce si léger frémissement,
C’est un petit ruisseau magique,
Oh, comme il aime cet instant.
Tout au sommet, des cris joyeux,
C’est un appel à l’amitié,
Tous ces enfants semblent être heureux,
Et il se joint à leur gaîté.
Il suffit donc de regarder,
D’ouvrir son cœur au quotidien,
Ne pas se laisser enfermer,
Et faire que la vie n’est plus rien.
Sur une colline, il est monté,
Il y a trouvé du bonheur,
Grandi, il s’en est donc trouvé,
Il a oublié son malheur.
Et quand il est redescendu,
Tout avait une autre grandeur,
La colline est donc devenue,
Pour lui, montagne, dans son cœur.
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.