Mon jour me dit bonjour et quitte mon horizon
Sa lueur effleure mes espoirs…
Son rayon caresse mes aspirations
M’ouvre une nouvelle porte
Mais ma nuit prend la relève
Attife mon jour couvre mon rêve
L’aile du silence me contient et m’emporte
Vers un autre jour qui entrebâille une autre porte
Mon jour s’enfuit vers je ne sais quelle rive
La nuit prend sa place quand elle arrive
Elle m’enrubanne dans le noir...
Elle cache la figure des désespoirs
Elle endort la révolte sous le drap de l’incurie
Et appui la caboche de mon réveil sur le coussin de l’oubli
La respiration fait escale dans l’ombre de la nuit
Mon jour me dit bonjour et quitte la vie
Sa chaleur effleure mes réflexions
Ses ombres apaisent la chaleur de mes ennuis
Mais la nuit arrive sans falsification
Elle me couvre malgré moi
Pour camoufler mes émois
L’aile de la sérénité embrase mes vocables
Et m’emporte à la porte des rêves irrévocables
Le noir de ma nuit est une caresse fine
Qui s’interpose entre la fatigue et la racine
De la renaissance …
De la résistance…
Dans la tente de l’attente de la fin
Sous la bannière d’un songe sain
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