Matopos " View of the world"
Longtemps connue sous son nom colonial de Salisbury, c'est une métropole de 2,8 millions d'habitants (cité 1,6 million) et le centre des activités commerciales du Zimbabwe.
Sa localisation géographique est 17°49' sud par 31°03' ouest
David Livingstone est né le 19 mars 1813 dans une famille pauvre[2] à Blantyre, au sud de Glasgow[1]. Fils de Neil Livingstone (1788-1856) et de sa femme Agnes (1782-1865), sa famille est protestante et pourrait descendre d'un clan des Highlands connu sous le nom de Clan MacLea.
Il doit travailler dès l'âge de dix ans dans une fabrique de coton[1],[2], mais profite d'un avantage de celle-ci, la possibilité d'avoir des cours du soir[1]. Ses qualités intellectuelles le font remarquer et lui permettent d'obtenir une bourse[2] pour mener des études de théologie et de médecine à l'université de Glasgow[1]. Il y obtiendra un doctorat[2].
Il travaille ensuite à Londres, où suivant l'exemple d'un autre Écossais, Robert Moffat, il rejoint la Société des missions de Londres[3] (London Missionary Society), et devient médecin et missionnaire[1],[3].
Bulawayo est une ville du Zimbabwe, au cœur du Matabeleland. Elle est située à 369 km (439 km par la route) au sud-ouest de Harare.
Histoire
Son nom signifie « lieu du massacre », en référence aux exécutions ordonnées par le chef Mzilikazi lors de la formation de l'état Ndébélé dans les années 1830. Son fils Lobengula lui succéda en 1870 et se confronta avec le britannique Cecil Rhodes qu'il rencontra en 1888. Rhodes parvint à l'abuser en lui faisant accepter une concession garantissant aux étrangers des droits sur les minerais en échange d'armes et d'argent.
Statue de Cecil Rhodes au centre ville de Bulawayo vers 1925
À la suite de plusieurs malentendus, un conflit ouvert éclata ensuite entre Britanniques et Ndébélés. Bulawayo, capitale de Lobengula, fut prise et incendiée par les Britanniques alors que le roi Ndébélé s'enfuyait. Ses offrandes d'or en gage de paix ne parvinrent jamais à son destinataire, Cecil Rhodes. Lobengula mourut en exil de la variole.
Au début des années 1890, les Ndébélés s'allièrent aux Shonas pour repousser les Britanniques mais finirent par accepter une offre de paix et un règlement négocié formulé par Cecil Rhodes débouchant sur l'installation des européens à Bulawayo et le contrôle du Matabeleland par la BSAC de Rhodes.
La ville fut officiellement fondée par Leander Starr Jameson le 1er juin 1894. En 1898, le chemin de fer devant relier Le Cap au Caire arriva à Bulawayo. Une seconde ligne fut ensuite inaugurée à destination des chutes Victoria et de la ceinture de cuivre de Rhodésie du nord (Zambie)
Centre commercial et industriel, la ville ainsi prospéra et c'est à Bulawayo que naquirent les premiers syndicats noirs.
Après l'indépendance du Zimbabwe en 1980, les tensions furent vives avec la majorité Shonas du pays débouchant même sur un véritable conflit et un véritable siège de la région avec tueries en masse.
En 1988, la paix revint quand les frères ennemis Shonas et Ndébélés signèrent un accord d'amitié et fusionnèrent leurs partis respectifs.
Patrimoine
Dans un centre-ville où les rues sont tracées au cordeau, les visiteurs admireront un nombre importants de maisons coloniales bien proprettes et de bâtiments coloniaux imposants comme la gare ou l'hôtel de ville.
Le musée à ne pas manquer de la ville est le Natural History Museum sur la faune et la flore du pays.
Le musée du rail (Railways Museum) abrite une collection de locomotives à vapeur, de beaux bâtiments et le wagon privé de Cecil Rhodes.
Aux environs, les visiteurs se rendront aux parc de Matopos aux imposantes formations granitiques. C'est là que Cecil Rhodes repose au sommet de la colline Malindidzimu, baptisée également « View of the world ». À ses côtés se trouve la tombe de son fidèle ami, le docteur Leander Starr Jameson ainsi que, depuis 1930, celle du 1er chef de gouvernement de Rhodésie du sud, Charles Coghlan.
En aval également, le mémorial Shangani River célèbre depuis 1904 la mémoire de la patrouille d'Allan Wilson, dont les 33 soldats ont été entièrement anéantis par les guerriers Ndébélés le 4 décembre 1898.
----------------