C’est lorsqu’on donne une précieuse moitié
A un frère, une sœur, une femme ou un ami …
C'est est la belle corolle des êtres
Leurs âmes s’embrassent et s’enchevêtrent
C’est lorsque tu offres ton verre délicieux à un ami
Avant de l’entamer, il le boira jusqu’à la lie
C’est lorsqu’on accepte le coupe amer de la part d’un ami
Le boire à tour de rôle sans rancune et sans cri
C’est comme est une étoile douce
Dont la lumière s’immisce
Dans les fibres de tous les cœurs
Pour y effacer la suie des rancœurs
C’est une rose mystérieuse pur qui subsiste
Il ne pousse jamais dans le cœur égoïste
C’est un long parcours épineux entouré de souffrances
A traverser ensemble ou à intermittence
Elle meurt quand elle est fondée sur la mauvaise foi
Lorsque l’un des cœurs pactise sans aucune foi
Elle devient une petite quantité de neige dissoute
Elle fond intempestivement et sans doute
En dépit des remous de la vie et ses envies
Elle existe, résiste, subsiste et survit
C’est comme une rivière qui lave les rouilles
Qui corrode les portes de nos cœurs qu’on verrouille
C’est lorsqu’on tend la main
A l’autre qui combat le chagrin
Faire avec lui un bout de chemin
Jusqu’à ce qu’il aperçoive son étoile du matin
C’est lorsqu’on accepte à tour de rôle une tasse amère
Contre le philtre exquis de notre propre verre
Engloutir goulûment l’amertume d’un ami
Et offrir le nectar de la joie sans envi
C’est lorsqu’on on dort sur le sol rasé
Et donner ton lit confortable ave toute amitié
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