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     L'amour de ma chair -Roman - Page 28 sur 250...
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Expéditeur Conversation
STANY
Envoyé le :  13/9/2009 22:46
Plume de platine
Inscrit le: 12/9/2007
De: la porte 33 de l'A87
Envois: 2677
L'amour de ma chair -Roman - Page 28 sur 250...
- Cesses de te poser des questions, demande Cathy. Il faut que tu retrouves ton calme, et que tu prennes d’importantes décisions. Je vais te laisser te rafraîchir, et te changer, puis il faudra que tu te reposes un peu. Appelles moi dès que tu as besoin, je reste au rez-de-chaussée. »

Le cœur chamboulé par les révélations de Carole, Cathy a du mal à trouver un peu de sérénité. Elle reste donc au salon, l’oreille très attentive à ce qui peut se passer à l’étage. Elle imagine cette jeune maman qu’a pu être Carole, et ce qu’elle doit ressentir d’avoir été ainsi séparée de son enfant. Une situation qui réveille ses souvenirs, elle qui a du se séparer de son enfant différent, alors qu’il venait tout juste de fêter ses 2 ans. Depuis 20 ans, elle regrette d’avoir écouté ce père qui n’acceptait pas d’élever un enfant handicapé, elle lui avait fait confiance, pensant qu’il serait mieux dans un institut spécialisé, mais cette séparation n’a pas empêché son compagnon de la quitter quelques années après. Édouard aussi, qui connaissait très bien les difficultés d’enseignement, l’avait encouragée dans ce sens, mais un cœur de mère ne peut pas oublier cette partie d’elle, qui vit ailleurs sans avoir pu apprendre à la connaître…

La fatigue est tombée sur Cathy, qui s’est assoupie sur le fauteuil. Elle est soudain réveillée par Carole, qui vient de lui poser une main sur son épaule, et qui, de l’autre, lui offre un café.

« - J’ai beaucoup changé, lui avoue Carole en s’installant dans le fauteuil opposé. J’étais jeune et écervelée quand j’ai décidé d’épouser Marc, et nous avons eu cet enfant si vite... Mon petit David !
Mais notre relation n’était pas des plus saines, et la dernière fois que nous nous sommes vus, je lui avais mis un ultimatum, car il avait une maîtresse qui attendait aussi un enfant. Avant que je ne revienne il m’avait fait la promesse de faire le nécessaire pour que nous retrouvions une vraie vie de famille. Mais voilà, comme je ne suis jamais rentrée, je ne sais pas si Marc a pu changer, ni comment il a pu élever notre petit David… C’était surtout sa mère qui s’occupait de lui quand je m’absentais, peut-être que c’est elle qui s’est chargée de son éducation… J’imagine que j’ai du souvent contrarier mes parents, mais j’étais leur fille unique, alors ils cédaient à tous mes caprices. Nous vivions dans une grande propriété, et l’héritage de mes parents était considérable, je ne devrais pas avoir de problème quand je rentrerai chez moi, en France. Une infime partie du trésor d’Édouard m’aidera cependant pour rentrer à la maison. Je pense que j’emmènerai les films d’Édouard afin de les partager avec mon fils, lorsqu’il aura compris et accepté tout ce qui nous a ainsi séparés plus de 16 ans… J’ai du te paraître dure quand j’ai parlé de regrets tout à l’heure, mais ça ne s’adressait pas à Édouard. C’était un homme bon comme mon père, ce sont les deux hommes que j’ai vraiment aimés dans ma vie, et maintenant je dois me consacrer au troisième : David.

- Je n’en reviens pas comme tu es plus sereine tout à coup. C’est dommage que tu partes, on aurait tant de choses à se raconter, mais peut-être reviendras-tu un jour nous voir avec ton fils.

- C’est sûr, je ne manquerai pas de parler de vous tous… Dès que ce sera possible, nous viendrons passer quelques jours ici, en espérant que David soit comme son grand-père, et ait l’âme d’un voyageur. Je suis contente de pouvoir me confier à toi, les deux autres personnes qui avaient gagné ma confiance m’ayant quittée. »
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