Sur un lit de verdure…

Elle a choisi de partir ce matin là
Noyée dans la rosée au milieu des lilas
Le cœur embrumé d’une tristesse lancinante
Qui ravageait son cœur telle une mortelle amante

Elle a cueilli des fleurs pour orner son cercueil
A la lisière humide de la forêt en deuil
Et puis s’est endormie pareille à une princesse
Dans un sommeil profond dévorant de détresse

Le tube de somnifères comme unique vestige
Elle se rappelle en songe en proie à un vertige
Les mots si enivrants de son prince aimé
Qui renonça à elle comme un puissant couperet

Le bruissement des arbres et le chant des oiseaux
Tranquillisent son âme en proie à des sursauts
Tandis que lentement son corps s’alourdit
Et que son âme s’élève, pure, vers le paradis

Bienvenue à toi avec ce conte dont la résonance poétique m'a bouleversé par sa lumineuse tristesse.
HONORE

un poème qui me rappelle un passé pas si lointain, ou j'avais pris une certaine décision.amitiés

Tristement enivrant.Merci du partage.

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A l'éxil des mots; au coeur des sens.

merci à vous tous pour vos posts.Phil, je crois que cette décision qui demeure personnelle est au fond une fuite en avant... une manière de s'échapper d'une réalité trop pesante... mais il est vrai que cette alternative m'a tenté à un moment de ma vie.
Amitiés à vous tous