Ma petite vie
Toi ma petite vie, partout tu m’as suivit
Tu m’en as causé souci, mais jamais trahi
C’est moi qui est fait de toi, ce qui est devenu moi
Tant de chemins escarpés, tu m’as fait grimper
Tant de montagnes, tu voulais que je gagne
Toutes ces rivières, n’étaient point barrière
De tous ces voyages, on fit partage
A Yaouldé,on a appris le djambé
A Brasilia, je donnais cour de samba
Au Sénégal, c’est vrai pas trop le moral
En centre Afrique, voyage pacifique
Et au Togo, beau coup de chapeau
Je n’étais pas mercenaire, juste un petit militaire
Qui las de s’ennuyer, c’était dans l’armée engagé
Mais les années passaient, et bien je vieillissais
Alors un jour le baroudeur, voulu trouver un cœur
Il l’a chercha, la trouva, la câlina, et l’épousa
C’est avec bonheur, qu’il quitta la cour d’honneur
Sept ans sans soucis, des années bien paisibles
Deux beaux enfants, maintenant grands
Une belle maison, beaucoup de passion
Une belle auto, un gentil chat, un vieux cabot
Des beaux parents, chiants mais charmants
Et puis Ă minuit, cette sonnerie qui retentie
C’était sa mère, elle venait de perdre son père
MĂŞme pas la soixantaine, elle pas encore la trentaine
Cinquante cinq ans,il connaîtra pas ses petits enfants
Ce n’est pas un age, pour couper l’amarrage
Finit notre beau monde, il Ă©tait dans sa tombe
Son cœur s’est refermé, le miens seul et abandonné
De sa mère très affectée, beaucoup elle s’est occupée
Mais d’avoir perdu son Mari, elle ne s’en ai remit
Après quatre ans, d’une maladie elle le rejoignit
Et la ma femme, Ă jamais perdit sa flamme
Elle ne pouvait faire deuil de ses deux cercueils
Et notre amour fut mort, lui qui Ă©tait si fort
Pour ne pas penser, elle n’a fait que travailler
Elle n’avait que pleure, et rentrait à pas d’heure
Et on c’est retrouvé là , seul toi ma vie et moi
On avait tout, on Ă©tait jeune la vie devant nous
La mort nous la prise, elle ne ma plus rien dit
Las de cette vie brisée, nous avons divorcé
Alors ce jour tu m’as trahi, je n’avais plus envie
D’escalader, de grimper, de traverser, juste sauter
Moi qui croyais en toi, on Ă©tait tout Ă la foi
Tu Ă©tais mon amie, mes soucis, ma vie
Mon cœur est déchiré, elle l’a abandonnée
Son désespoir est devenu mon trou noir…..
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