DIX-HUIT ANS
Elle a grandi, elle est très belle,
Et nous sommes tous vraiment fiers d’elle,
Comment peut-on imaginer
Qu’elle ne soit plus notre bébé.
Ils sont venus, tous tes amis,
Ils sont tous là et c’est la vie,
Tu es heureuse et tes yeux brillent,
Et c’est bien toi, toi notre fille.
Tu sais qu’il faut pour t’étourdir,
Rire à la vie et puis grandir,
Et comme tu as plein de copains,
Ils sont tous là , main dans la main.
Ta grande famille, aussi est là ,
Tes frères, tes oncles, tantes et cousins,
Sont venus te prendre dans leurs bras,
T’accompagner jusqu’à demain.
Quand je te vois je suis émue,
Je pense à toi frêle et menue,
Papa t’ayant sur ses genoux,
Tu nouais tes bras à son cou.
Tu as choisi de ne rien dire,
On parle de Lui, c’est un soupir,
Tu penses à Lui, mais en silence,
Car trop cruelle est son absence.
Tu es née un 4 Février,
Je suis née un 4 février,
C’est aussi un 4 Février
Que son cancer fut décelé.
Si tu as su, au fil des mois,
Le surmonter ton désarroi,
Dans ton combat tu as gagné,
Maturité et dignité.
Tu restes le sel de ma vie,
Tu seras toujours ma chérie,
Je te souhaite de réussir,
Dans le choix de ton avenir.
Pour terminer ce long discours,
Dès maintenant et pour toujours,
Je dois te le dire ici même,
Douce Emeline, tu sais : « Je t’aime ! »
Maman, le 4/2/2006
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.