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Les années.. comme elles défilent,
et comme les étoiles quand elles filent..
l’Homme, les armes, toujours il dépose..
et les âmes suivent et se reposent…
Le Temps, lui, dans la tête des hommes gonfle..
du corps de partout il coule..
et s’allongent ses dimensions...
l’Histoire, elle, souvent.. ronfle…
et,
abondante ou courte de volonté,
elle oublie
et
répète
où, la vérité parfois, elle a pu
mettre.. entre l’immédiat et l’absolu !
Le Temps de ses doigts tape
et
l’Histoire, pressée, se rattrape..
mais..
comme l'Homme au cou toujours il lui colle..
que des bribes fréquemment elle racole...
L'Homme se faufile entre les ères,
Il retouche et reproduit les atmosphères..
l’Histoire ainsi se maquille,
pour que, puisse-t-elle et espère..
au Temps, plaire…
Chimères !
Le Temps ;
l'ennuyeux..
l’exercice éternel,
n'est que..
la main de Dieu.
Avec le temps,
cette tête, quand du haut du corps elle pond..
qu’éloquence.. ce prosternement…
Noble soumission.
(La mort est la preuve du temps rond et absolu que nous ignorons petits êtres que nous sommes).
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