HO ! N’EFFACE RIEN !
Si tu t’en vas, ne prends pas tout de nous,
Gardons-nous un parfum qui nous rappelle
Qu’aux nues, nous nous portions au dessus de tout.
Ho ! N’efface rien, ce serait trop cruel !
Ho ! N’efface rien, ce serait trop cruel
Va sans regarder, va sans regretter ;
Je sais que l’amour n’est pas éternel :
Il est insatiable de liberté.
Il est insatiable de liberté,
Il peut s’élancer au premier appel :
Les mirages vides, toujours assoiffés,
Veulent se livrer aux plaisirs charnels.
Veulent se livrer aux plaisirs charnels
Dans une oasis, seuls, en plein désert ;
Méfie-toi des leurres, qui vont jusqu’au ciel,
Te préparer la descente aux enfers.
Te préparer la descente aux enfers
En éparpillant tes vrais sentiments ;
Ils forgent déjà la force de tes fers :
Supporteras-tu cet enfermement ?
Supporteras-tu cet enfermement
Dans les limites de cette folie ?
Sais-tu que je meurs tandis que j’attends
Que tu reprennes librement ta vie.
Si tu t’en sors, ne perds pas tout de nous,
Retrouve ce parfum qui nous rappelle
Qu’aux nues nous vivions au-dessus de tout.
J’espère tous les jours la bonne nouvelle…
Ho ! N’efface rien, ce serait trop cruel.
Pierre WATTEBLED – le 22 août 2009
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